Le lac Saint-Pierre
Le Musée québécois de culture populaire offre une variété d'expositions permettant d'explorer les traditions, les savoir-faire, les modes de vie et les valeurs de la société québécoise d'hier et d'aujourd'hui. Les sujets traités touchent particulièrement le quotidien de la majorité des gens et couvrent un large éventail d'activités. Ce musée a ouvert ses portes au public en 2003. En plus des expositions présentées dans le bâtiment principal, il est possible de visiter la Vieille prison de Trois-Rivières, datant de 1822, qui se trouve juste à côté. À l'intérieur des murs de ce monument historique, en voyant les cellules, les cachots et en entendant les témoignages, les visiteurs sont sensibilisés à la vie carcérale au XIXe siècle.
Pour en savoir plus: Musée québécois de culture populaire
Yvon Noël occupe le poste de directeur du Musée québécois de culture populaire depuis le 12 mars 2012. Il avait précédemment été directeur des activités éducatives et de l'accès à la culture au Musée des beaux-arts du Québec pendant six ans. Sa volonté de démocratiser la culture et de créer des liens avec l'extérieur pour le développement de projets a constitué une motivation importante durant sa carrière de gestionnaire culturel. Il désire que toute la communauté s'approprie le musée et que tous s'y sentent à l'aise. En améliorant l'accessibilité à la culture, on accentue l'impact qu'elle a sur les gens. Yvon Noël raconte qu'à l'âge de 16 ans, en voyant la sculpture « Ball Game » de l'artiste Anne Kahane dans la revue « Vie des arts », il a réalisé subitement que l'expression artistique représentait une façon unique de poser son regard sur le monde. À partir de ce moment, il a décidé de consacrer sa vie à la culture en étudiant la sculpture et en l'enseignant. Puis, il a connu ses premières expériences de gestionnaire à l'École de sculpture de Saint-Jean-Port-Joli. Il est ensuite devenu directeur général de l'École atelier sculpture de Québec puis de la Maison des métiers d'art de Québec. Son enthousiasme à relever le nouveau défi que représente la direction du Musée québécois de culture populaire se perçoit aisément lorsqu'on l'écoute parler des projets d'avenir pour cette institution. Il veut orienter la présentation des objets anciens de la collection en innovant: en utilisant des façons de faire du XXIe siècle pour les interpréter.
Le Musée québécois de culture populaire offre une variété d'expositions permettant d'explorer les traditions, les savoir-faire, les modes de vie et les valeurs de la société québécoise d'hier et d'aujourd'hui. Les sujets traités touchent particulièrement le quotidien de la majorité des gens et couvrent un large éventail d'activités. Ce musée a ouvert ses portes au public en 2003. En plus des expositions présentées dans le bâtiment principal, il est possible de visiter la Vieille prison de Trois-Rivières, datant de 1822, qui se trouve juste à côté. À l'intérieur des murs de ce monument historique, en voyant les cellules, les cachots et en entendant les témoignages, les visiteurs sont sensibilisés à la vie carcérale au XIXe siècle.
Le Musée québécois de culture populaire privilégie l'implication de la communauté lors de la réalisation de ses divers projets. Ainsi, l'auteur trifluvien Jean Laprise a été sollicité pour la création de la bande sonore de l'exposition « L'hiver des casse-noisettes » et les élèves des écoles Saint-Paul et Saint-Philippe ont interprété les chants.
Le Musée québécois de culture populaire collabore régulièrement avec divers organismes pour la production des expositions. Ce fut le cas pour l'organisme Sport-hommage Mauricie qui s'est impliqué dans l'exposition « C'est du sport! ».
L'exposition « Québec en crimes » traite de l'histoire criminelle du Québec au XXe siècle et des avancées de la science médico-légale et judiciaire au Québec. Les artefacts proviennent de la collection du Laboratoire de sciences judiciaires et de médecine légale du ministère de la Sécurité publique dont le Musée de la civilisation est le dépositaire, de la Sûreté du Québec, du Musée de la police de Montréal ainsi que des images du journal Allô Police.
Yvon Noël parle avec enthousiasme de l'exposition « Cirque Champagne de A à Z » de Bruno Champagne. Il mentionne que ce sculpteur naïf est un digne représentant de la relève en art populaire. L'univers touffu sorti de l'imagination foisonnante de cet artiste séduit au premier coup d'oeil. Cette exposition est constituée de 26 sculptures en pin multicolores. Chaque sculpture, formée d'éléments sculptés ou d'objets récupérés, porte une lettre et l'ensemble est présenté comme un abécédaire.
Les personnages bigarrés aux allures clownesques sont articulés à la manière des bonshommes gigueurs. La disposition des personnages rappelle la forme circulaire de l'arène d'un cirque. Derrière cette vision joyeuse et festive se cache pourtant le regard critique de l'artiste face à la société actuelle car chaque sculpture représente un problème rencontré à notre époque. Ce deuxième niveau de lecture suscite une profonde réflexion chez l'observateur.
La touche humoristique émanant des personnages ajoute à cette critique sociale telle une caricature qui, une fois le rire passé, provoque la prise de conscience.
La multitude d'éléments utilisés et la façon originale de les amalgamer sont étonnantes. Elles contribuent grandement à maintenir l'intérêt du visiteur qui cherche à décoder ce langage rempli de symboles.
Une pièce monumentale, le marche-à-terre, occupe une place de choix dans la rotonde du grand hall. Cette grande roue de 4,27 mètres de diamètre munie d'un système d'engrenage actionné par un boeuf ou un cheval était utilisée comme force motrice pour le battage du grain au début de la mécanisation agricole, au Québec vers 1850.